Les interviews de juin
Ce mois de juin fut l’occasion de nouvelles et belles rencontres. Ce sont Sabine, Frédéric et Anaïs qui, ce mois-ci, nous ont parlé de leur métier, de ce qui les a conduits à le choisir, et de la manière dont ils sont parvenus à l’exercer. Si seuls Frédéric et Anaïs se sont véritablement reconvertis, nos trois témoins se sont autorisés à faire un métier qu’ils aiment, et ont su mettre en œuvre les stratégies adaptées pour s’en donner les moyens. Voilà ce que nous avons retiré de leurs trois expériences, quant à leur motivation ou à la manière de mener leur projet à terme.
Des rêves et un besoin de faire quelque chose porteur de sens
Sabine et Frédéric sont des amoureux de la nature.
C'est parce qu'elle était éprise de la forêt et du bois que Sabine s'est assez naturellement dirigée vers la menuiserie.
Frédéric était, quant à lui, très attiré par les animaux, et c’est fort de ce constat qu’il a choisi de prendre la tête d’un élevage d’escargots en Bourgogne.
En plus de poursuivre leurs rêves, nos témoins de juin ont cherché à faire quelque chose qui leur semblait à la fois utile et gratifiant.

Quant à Anaïs, l’analyse qu’elle a faite au bout de 10 ans de son activité ne lui donnait pas envie de continuer à s’investir plus en avant :
Alors que sa nouvelle activité fait écho à ses véritables préoccupations :
Toutes ces motivations s’inscrivent dans un contexte qui est souvent influencé par l’évolution du contexte familial.
Un projet de reconversion pour une famille
Ainsi, pour Anaïs comme pour Frédéric, la perspective ou le fait d’avoir un enfant a eu un impact évident sur leur projet de reconversion.
Il n’est pas rare que le fait de devenir parent amène à repenser sa situation professionnelle.
Soit parce que cela invite à reconsidérer le temps que l’on passe au travail, et donc par extension le sens que l’on donne à ce que l’on fait lorsqu’on n’est pas avec sa famille,

soit encore parce que cela permet des nouvelles rencontres et donc offre des perspectives inédites.

Mais bien sûr l’argument de la famille n’est certainement pas suffisant pour se voir ouvrir les portes du job idéal, et nos trois témoins de ce mois ont démontré leur ténacité à chacune des étapes leur permettant d’accéder à cet emploi idéal.
Une bonne dose de ténacité pour réussir
Ayant choisi un métier par passion, Sabine a du faire sa place dans un environnement traditionnellement masculin. Dès ses études elle a fait preuve de la persévérance de celles et ceux qui savent ce qu’ils veulent et qui ne se laissent pas démonter par les premiers obstacles venus.
Ses difficultés à trouver un premier emploi dans un environnement peu habituée aux femmes n’ont pas découragé Sabine et elle a choisi de saisir l’opportunité de bénéficier pendant 5 ans d’un contrat de gendarme adjoint volontaire sur un emploi particulier pour acquérir une première véritable expérience professionnelle en tant que menuisière et dans les métiers annexes.
Frédéric a confronté l’image qu’il se faisait du métier avec la réalité telle que vécue par ceux qui le pratiquaient :
Et dans la foulée, il a lancé l’élevage de son premier lot d’escargots en parallèle de son ancien travail.
Avant même de quitter son précédent emploi, il avait ainsi préciser son projet et savait où il allait. Ce qui fait que quand il a annoncé à son responsable son souhait de changer de métier, il a pu réagir à la généreuse proposition de ce dernier de lui faire profiter des fonds dédiés à la formation professionnelle pour se préparer à ses futures responsabilités de Responsable d’une exploitation agricole.
Anaïs s’est elle aussi beaucoup investie pour se donner toutes les chances de réussir sa transition entre la communication corporate et l’éducation alternative.
Puis comme Frédéric, elle a été au contact des professionnels pour se faire une meilleure idée de la réalité de leur activité.
Et l’opiniâtreté d’Anaïs s’est également traduite dans la manière dont elle suivait et relançait chacune de ses candidatures, que ce soit dans l’analyse lucide de pourquoi elle n’avait pas été retenue
Ou dans les relances pour s’assurer que sa candidature était effectivement considérée
De bien belles histoires donc, et des leçons intéressantes : savoir écouter ses envies, qui évoluent souvent avec sa situation personnelle, mais surtout démontrer la persévérance indispensable à ces projets si particuliers. Avec la ténacité appropriée, beaucoup de choses semblent ainsi possible.
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